par email |
M. Didier Marie attire l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur la situation de détresse économique dans laquelle se trouve le secteur professionnel du français langue étrangère (FLE) en France.
À l'amorce de la reprise générale, le secteur professionnel du FLE aura beaucoup de mal à redémarrer ses activités, malgré le volontarisme réel des professionnels du secteur. Les centres de FLE sont entièrement dépendants de la mobilité mondiale, de l'ouverture des frontières et surtout de la venue d'étrangers en France. La mobilité mondiale restera très limitée et incertaine pour les séjours linguistiques dans les semaines et les mois à venir. Les centres FLE demeurent de véritables atouts pour l'attractivité de la France, ils sont moteurs de sa visibilité à l'international, sont des lieux de passage d'examens et bien souvent la porte d'entrée pour des études universitaires en France. Ce secteur, qui représente les alliances françaises de France et près de 250 centres de FLE sur le territoire, dont une centaine sont labellisées qualité FLE auprès de France éducation international, a besoin de voir se prolonger les aides gouvernementales spécifiques aux secteurs tourisme et culture, absolument nécessaires à leur survie. Le Gouvernement a annoncé que les centres FLE pouvaient être bénéficiaires des aides accordées au secteur touristique et culturel néanmoins plusieurs centres dont le centre French in Normandy se voient réclamer le paiement des charges sociales et les taxes salariales bien qu'ils soient sensés en être exonérés.
Il souhaiterait savoir quelles sont les aides prévues par le Gouvernement pour venir en aide au secteur du FLE mais également obtenir confirmation sur la possibilité des centres FLE de bénéficier des aides accordées au secteur du tourisme et de la culture en tant qu'activité relevant de l'enseignement culturel.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.