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M. Alain Houpert attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le profond malaise des sages-femmes, que les récents accords du Ségur de la santé ont encore aggravé, en calquant les mesures salariales les concernant sur celles des professions paramédicales. Car c'est oublier les cinq années d'études supérieures indispensables pour acquérir la maîtrise de multiples compétences en obstétrique, gynécologie, orthogénie et pédiatrie qui leurs confèrent des responsabilités médicales de haut niveau. En effet, les vingt-quatre mille sages-femmes de France sont mobilisées depuis plusieurs années pour la reconnaissance d'un statut qui consacre le caractère médical de leur profession, comme elles l'ont montré par leur implication exemplaire lors de la récente crise de la Covid-19, à l'hôpital comme en ville. C'est pourquoi il lui demande s'il envisage d'ouvrir une concertation avec leurs représentants professionnels et syndicaux, dans la perspective d'une vraie reconnaissance comme praticien de premier recours dans la périnatalité et la santé génésique des femmes. Il le remercie de sa réponse.
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