par email |
M. Jean-François Rapin attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la profession de sage-femme et le manque de reconnaissance dont elle pâtit.
Profession médicale, les sages-femmes accompagnent les femmes et plus largement les parents durant la grossesse, l'accouchement et le post-partum. Elles effectuent également des suivis gynécologiques et peuvent réaliser des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse. Elles prescrivent et pratiquent aussi la vaccination auprès des femmes et des nouveau-nés, sans oublier le rôle primordial qu'elles jouent concernant la prévention. Pour toutes ces raisons, les sages-femmes occupent une place indispensable au sein de notre système de santé.
Durant la crise sanitaire due à la Covid-19, les sages-femmes sont restées pleinement mobilisées, en continuant d'accompagner les femmes dont le suivi ne pouvait être interrompu, l'obstétrique ne pouvant bien évidemment pas être déprogrammé.
Pourtant, la voix des sages-femmes reste inaudible, preuve en a été donnée, une fois de plus, dans le cadre du Ségur de la santé. Ces professionnels en dressent aujourd'hui un constat amer tant le manque de reconnaissance auquel ils doivent faire face est important. Leurs revendications sont diverses et légitimes : reconnaissance et respect du caractère médical de leur profession, évolution professionnelle, revalorisation salariale, effectifs, etc.
Aussi, il lui demande ce que compte entreprendre le gouvernement pour répondre aux revendications de ces professionnels souffrant d'un véritable sentiment d'oubli des pouvoirs publics et qui pourtant sont indispensables pour le suivi médical des femmes tant sur un plan gynécologique qu'obstétrique.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.