par email |
Mme Michelle Gréaume attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les revendications et le statut des sages-femmes.
Alors que le Ségur de la santé aurait pu être l'occasion de reconnaître enfin à sa juste valeur la profession de sage-femme, celle -ci a été dès le départ, et malgré les demandes des organisations professionnelles et représentatives, totalement exclue de la table des négociations.
Considérée comme profession paramédicale par l'État, la revalorisation salariale est de fait limitée à 183 euros, en même temps qu'aucune perspective professionnelle n'a été ouverte pendant ces travaux.
Au-delà de la question financière, cette absence de reconnaissance est vécue comme une véritable injustice par ces femmes et ces hommes qui, de par leur formation (bac + 5), les actes pratiqués, les responsabilités assumées, font partie intégrante, dans les faits, du personnel et des équipes médicales.
Les sages-femmes, comme les autres professions médicales, ont d'ailleurs été en première ligne, en ville comme à l'hôpital, pendant le pic de la crise sanitaire, assumant leurs missions dans des conditions difficiles et en dépit du manque de masques et de protections.
Il convient également de rappeler que le code de la santé publique reconnait explicitement les sages-femmes comme profession médicale.
En conséquence elle lui demande quelle réponse le Gouvernement entend apporter aux revendications et demandes légitimes de reconnaissance de la profession de sage-femme.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.