par email |
M. Philippe Bonnecarrère attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des sages-femmes, qui regrettent un manque de reconnaissance de leur profession, au vu des accords du « Ségur de la santé », signés le 13 juillet 2020.
Malgré leur mobilisation exemplaire lors de la crise sanitaire de la Covid-19 à l'hôpital comme en ville, les sages-femmes déplorent qu'à l'issue de négociations, les mesures de revalorisation salariales les concernant aient été alignées sur celles des professions non-médicales et paramédicales. La profession de sage-femme fait pourtant partie des trois professions médicales au sens du code de la santé publique, au même titre que celles de médecin et de chirurgien-dentiste.
Par ailleurs, l'ensemble de la profession a également souffert d'un véritable manque de visibilité et de prise en compte des difficultés qu'elle rencontrait au pic de l'épidémie. En ce qui concerne la gestion des masques, les sages-femmes libérales ont d'abord été oubliées des décrets attribuant des masques aux professionnels de santé, puis ont eu seulement six masques par semaine pendant près d'un mois. Enfin, les instances représentants les sages-femmes se sont vues exclues des négociations du « Ségur de la santé » et la profession n'a pas été citée lors des annonces du Gouvernement.
Les sages-femmes revendiquent d'une part, un statut à la hauteur des responsabilités ; d'autre part, une remise à plat des décrets de périnatalité régissant les effectifs présents dans les maternités.
Il lui demande s'il envisage d'ouvrir une concertation avec leurs représentants professionnels et syndicaux, dans la perspective d'une vraie reconnaissance du rôle de sage-femme comme praticien de premier recours dans la périnatalité et la santé génésique des femmes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.