Question soumise le 3 septembre 2020

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M. Jean Pierre Vogel attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la colère légitime des sages-femmes, qui regrettent un manque de reconnaissance et une invisibilité de leur profession, à l'issue des accords du « Ségur de la santé », signés le 13 juillet 2020.

Malgré leur mobilisation exemplaire lors de la crise sanitaire de la Covid-19 à l'hôpital comme en ville, les sages-femmes déplorent être victimes d'un statut qui ne leur reconnaît pas la pleine légitimité du caractère médical de leur profession.

En effet, à l'issue de négociations, les mesures de revalorisation salariales les concernant ont été alignées sur celles des professions non médicales et paramédicales et elles n'ont pas été citées spécifiquement lors des annonces gouvernementales. Or, la profession de sage-femme fait partie des trois professions médicales au sens du code de la santé publique, au même titre que celles de médecin et de chirurgien-dentiste.

Les sages-femmes revendiquent donc en premier lieu une véritable reconnaissance de leur profession avec un statut à la hauteur de leurs responsabilités médicales, ainsi qu'une série de propositions pour fonder un modèle renouvelé issue d'une consultation menée par le conseil national de l'ordre des sages-femmes (CNOSF auprès de l'ensemble des professionnelles qui ont répondu en nombre).

Il lui demande donc d'envisager l'ouverture d'une concertation avec leurs représentants professionnels et syndicaux afin d'aborder les évolutions attendues par les sages-femmes et de mieux prendre en compte le rôle de cette profession qui se sent oubliée et exclue des politiques de santé.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.