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Catherine Dumas
Question écrite N° 17859 au Ministère de l'intérieur.


Aménagements provisoires de circulation à Paris

Question soumise le 17 septembre 2020

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Mme Catherine Dumas interroge M. le ministre de l'intérieur sur les aménagements provisoires de circulation mis en place cet été à Paris.

Elle rappelle que ces aménagements « transitoires » ont été élaborés, en raison de l'épidémie de Covid-19, pour contribuer à diversifier les modes de transport dans la capitale, en privilégiant des modes de déplacements alternatifs avec distanciation physique.

Elle constate que certaines artères sont, comme la rue de Rivoli, aujourd'hui fermées à la circulation des véhicules à moteurs pour être uniquement réservées aux vélos, piétons et mobilités douces, avec toutefois une autorisation pour les véhicules autorisés et les riverains.

Si elle peut reconnaître l'intention louable d'éviter une affluence dans les transports en commun incompatible avec les règles de distanciation, ou un recours trop massif à l'usage de la voiture individuelle qui entraînerait une thrombose du système routier à Paris et aux alentours, elle s'interroge sur la concertation préalable à ces aménagements avec les autorités de police, de pompiers et de protection civile.

Elle note que, sur certaines portions, la voie habituellement réservée aux bus et aux taxis devient une voie mixte dédiée aux bus, taxis, livraisons, commerçants, artisans, personnels soignants, véhicules de secours, personnes handicapées et riverains... Elle s'interroge donc sur l'existence préalable d'une étude d'impact, pourtant indispensable, pour analyser les blocages et reports de circulation inhérents à ces nouveaux aménagements.

Elle s'inquiète, également, de la dangerosité observée sur certaines artères, comme la rue de Vaugirard, où le stationnement pour des personnes handicapées se retrouve désormais en pleine voie centrale, entre une voie cycliste bidirectionnelle et une voie unique où circulent bus, taxis, camions, motos, véhicules particuliers...

Elle souligne, enfin, que ce qui nous est présenté comme une installation « temporaire » va vraisemblablement perdurer, au moins le temps de la pandémie. Il lui paraît donc nécessaire que ces aménagements soient validés en concertation avec les maires d'arrondissement et toutes les autorités compétentes, en premier lieu la préfecture de police.

Elle souhaite donc avoir la confirmation que les autorités de police, pompiers, secours et protection civile ont bien été consultées lors de la mise en place de ces aménagements.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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