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M. Michel Dagbert attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des sages-femmes.
Celles-ci s'estiment oubliées des conclusions du Ségur de la santé et indiquent que leurs demandes de reconnaissance et de revalorisation de leur profession n'ont pas été prises en compte.
En effet, les sages-femmes valident cinq années d'études, réalisent des actes médicaux, prescrivent dans leur champ de compétences, diagnostiquent les urgences, assurent un suivi gynécologique, suivent les grossesses et réalisent en moyenne 80 % des accouchements en toute autonomie. Elles sont d'ailleurs assimilées, selon le code de la santé publique, aux professions médicales.
Outre la non-reconnaissance de leur statut, elles déplorent de n'avoir pu être représentées lors des négociations du « Ségur de la santé », niant ainsi leur spécificité et le rôle fondamental qu'elles occupent au quotidien.
Les sages-femmes subissent de plein fouet la crise de l'hôpital public et doivent faire face notamment au manque de lits et d'effectif dans les maternités.
Ce manque de considération est d'autant plus mal vécu par ces professionnelles qu'elles ont été particulièrement mobilisées et ont parfaitement assuré leurs missions lors de la crise du Covid-19, continuant d'assurer leur mission auprès de leurs patientes, l'activité d'obstétrique ne pouvant être déprogrammée, contrairement à de nombreuses autres spécialités.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour permettre une véritable reconnaissance de cette profession.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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