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Valérie Boyer
Question écrite N° 18217 au Ministère des solidarités


Reconnaissance de la profession de sage-femme

Question soumise le 15 octobre 2020

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Mme Valérie Boyer attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la reconnaissance de la profession de sage-femme. Les accords du Ségur de la santé ont été signés le 13 juillet 2020.

De manière incompréhensible, aucun représentant de la profession de sage-femme n'a été associé ni représenté au sein du comité Ségur national ni dans le groupe Ségur national « carrières et rémunérations ».

La profession de sage-femme fait pourtant partie des trois professions médicales reconnues dans le code de santé publique au même titre que celles de médecin et de chirurgien-dentiste, avec la durée d'études et le niveau de contraintes et de responsabilités personnelles que cela implique. Doit être exprimée la reconnaissance de la Nation pour l'action indispensable que les sages-femmes mènent quotidiennement auprès des femmes enceintes et particulièrement pendant la crise épidémique, lors de laquelle ces hommes et ces femmes ont continué à travailler dans des conditions sanitaires difficiles.

Leur rôle est nécessaire pour la société, leur métier magnifique, mais difficile à exercer aujourd'hui et n'est malheureusement pas reconnu à sa juste valeur.

Elle estime que l'ensemble du personnel médical, et en particulier les sages-femmes, réalisent un travail indispensable pour la nation. De meilleures conditions de travail, un salaire respectable, ainsi qu'une revalorisation de leur métier et de leur statut, sont nécessaires pour qu'elles puissent continuer à exercer leur métier dans de bonnes conditions et pour soutenir la natalité française, en perte de vitesse ces dernières années.

Dans ce contexte, elle croit qu'il est effectivement nécessaire de mieux articuler et valoriser les compétences respectives des sages-femmes et des gynécologues-obstétriciens, en faisant encore davantage des sages-femmes des professionnels de premier recours pour le suivi des femmes en bonne santé.

Il est à noter que la Cour des comptes préconise depuis plusieurs années « l'utilisation optimale des compétences » des sages-femmes, avec pour objectif une meilleure efficience du système de soin. Elle lui demande donc quelles réponses le Gouvernement entend apporter aux revendications et demandes légitimes de reconnaissance de la profession de sage-femme.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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