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Mme Nassimah Dindar attire l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur l'aide que peut apporter la France à Madagascar touchée par une importante famine.
Du fait d'une importante sécheresse, sans doute due pour partie aux effets du réchauffement climatique, les populations du sud de Madagascar sont confrontées à une importante famine. Ces derniers jours, huit enfants d'un même village seraient morts de faim. Faute de riz, les familles se nourrissent de cactus et d'argile mélangé à du jus de tamarin.
La situation n'est certes pas nouvelle, dans cette région régulièrement privée d'eau. Mais elle est pire encore cette année. Ainsi, une récente étude estime que 1,6 million de personnes dans le grand sud ont des difficultés d'accès à la nourriture à cause de la sécheresse. 500 000 d'entre elles sont confrontées à une insécurité alimentaire sévère et dans le besoin d'une assistance urgente. Les images, largement diffusées à La Réunion, sont insoutenables.
L'État malgache a annoncé l'ouverture de quatre centres nutritionnels. Et La Réunion, solidaire comme à son habitude, se mobilise pour venir en aide à ces populations voisines.
Mais la France a aussi un rôle à jouer, essentiel. Il s'agit d'une part de répondre à l'urgence vitale et d'autre part d'aider à la dotation de ces régions d'équipements, tels qu'un pipeline, permettant d'acheminer de l'eau de manière régulière. Ces équipements, onéreux mais indispensables, permettraient de résoudre définitivement le problème de sécheresse et la famine qu'elle provoque.
Elle lui demande quelle aide la France a prévu d'apporter à Madagascar, à la fois pour résoudre cette crise alimentaire à court terme et éviter à moyen et long terme que pareille situation ne se reproduise.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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