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M. Jean-Pierre Moga attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance concernant les préoccupations de nombreux secteurs dues à l'épidémie de la Covid-19, mettant à mal l'économie.
Dans ce contexte sanitaire, de nombreux secteurs craignent pour leur avenir avec une menace sur la relance liée à la seconde vague de l'épidémie de la Covid-19 qui assombrit les perspectives.
Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, la planète n'avait connu une telle crise économique.
Le Gouvernement a mis en place de nouvelles mesures restrictives concernant notamment les bars et les restaurants. Mais celles-ci risquent de peser sur l'activité et de porter un coup fatal à des secteurs déjà moribonds, qui n'en avaient pas besoin.
L'incertitude sanitaire et le durcissement des mesures gouvernementales pourraient en effet peser sur la confiance des entreprises et des ménages, bridant la consommation et l'investissement, moteurs traditionnels de l'économie française. L'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) s'attend d'ailleurs à un bond du chômage d'ici à la fin de l'année. Son taux devrait s'établir à 9,7 % de la population active fin 2020, soit 2,6 points de plus que mi-2020, sous l'effet de la multiplication des faillites d'entreprises et des plans sociaux.
Pas moins de 345 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) ont été recensés entre les mois de mars et août 2020 (contre 231 sur la même période en 2019), représentant 50 000 emplois. La Banque de France table ainsi sur la destruction d'environ 800 000 emplois d'ici à la fin de l'année alors que 715 000 ont déjà été supprimés au premier semestre, toujours selon l'INSEE.
Face au récent tour de vis sanitaire du Gouvernement, certains professionnels témoignent de la catastrophe qu'ils vivent depuis plusieurs mois et s'alarment bien que des aides supplémentaires aient été annoncées récemment par l'État destinées aux sociétés particulièrement affectées par la pandémie.
Alors que certains ont été autorisés à rester ouverts, même dans des zones placées en « alerte maximale » au prix d'un protocole sanitaire très strict et renforcé, les bars, les salles de sport et d'autres ont été contraints de fermer dans les zones « d'alerte renforcée » (une dizaine de métropoles) et « d'alerte maximale ». Ils ont le sentiment d'être stigmatisés comme des lieux de contamination.
Avec le retour du coronavirus, c'est donc toute l'économie qui subit de sérieuses difficultés.
Il lui demande des garanties sur les dispositions que le Gouvernement souhaite mettre en place, alors que la plupart des domaines, dont le commerce, sont en très grand difficulté et réclament des solutions adaptées afin de maintenir a minima leur survie, en instaurant par exemple une baisse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une réduction des charges patronales et salariales, un apport de garanties sur le chômage partiel afin d'éviter de licencier le personnel.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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