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M. Jean-Pierre Moga attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur l'augmentation de la fiscalité sur l'essence. Contre toute attente, le projet de loi n° 3360 (Assemblée nationale, XVe législature) de finances pour 2021 prévoit d'augmenter la fiscalité sur l'essence préférée des automobilistes français, le SP95-E10, alors qu'il avait promis de ne pas toucher aux taxes, et en particulier celles appliquées aux carburants.
Le Gouvernement pensait augmenter la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques d'1 centime d'euros par litre sur les deux prochaines années, à raison de 0,5 centime en 2021, puis encore 0,5 centime en 2022, ce qui se traduirait à la pompe par une augmentation moyenne de 30 centimes pour chaque plein dès l'année prochaine. Et encore 30 centimes supplémentaires l'année suivante, soit 60 centimes en tout sur les deux années. Une hausse loin d'être négligeable pour le portefeuille de nombreux automobilistes français alors qu'ils plébiscitent ce carburant parce qu'il est moins cher, car moins taxé. Et plus écologique et également fabriqué en France puisque l'éthanol qui est ajouté à l'essence provient uniquement de la fermentation alcoolique de sucre et 100 % française.
Il lui demande l'assurance que cette hausse de la fiscalité sur l'essence un temps envisagée n'aura pas lieu, car l'augmenter, et donc son prix à la pompe, serait renchérir encore un peu plus le prix d'appel de la mobilité des Français, qui vivent déjà l'une des périodes les plus difficiles de notre histoire contemporaine. D'autant qu'il est à redouter qu'une fois le gros de la crise du coronavirus passée, le retour de la demande ne pèse à nouveau sur les prix du pétrole, et donc sur ceux du carburant.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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