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Mme Catherine Procaccia attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le manque de moyens et d'effectifs policiers dans certaines communes du Val-de-Marne et notamment à Champigny-sur-Marne.
Le samedi 10 octobre 2020, le commissariat de Champigny-sur-Marne a été attaqué pour la troisième fois en deux ans. Les policiers sont extenués, les habitants n'en peuvent plus. Au-delà des dégâts matériels considérables qui résultent de chaque nouvelle attaque, c'est bien la tranquillité et la sécurité des habitants du Bois-l'Abbé qui ne sont pas assurées.
À Champigny, 160 fonctionnaires de police sont affectés au commissariat alors que de nombreux arrondissements parisiens bénéficient de 200 à 250 fonctionnaires à population égale. Le quartier du Bois-l'Abbé étant considéré comme un quartier de reconquête républicaine, elle s'interroge sur la cohérence des moyens mis en place pour assurer la sécurité des habitants.
De même, le Gouvernement a déjà mis en place la mutualisation de certains commissariats la nuit notamment dans le Val-de-Marne, ce qui a pour conséquence de devoir élargir la portée d'actions de certains d'entre eux. De fait, la mutualisation des commissariats de Fontenay, Vincennes et Nogent impose aux fonctionnaires de police de couvrir, la nuit, un territoire de 240 000 habitants, ce qui est considérable et ne permet pas une connaissance précise du terrain, ni une efficacité des interventions.
Ainsi, alors que des attaques sur des policiers ou des commissariats sont de plus en plus récurrentes, elle souhaiterait savoir comment il entend répondre aux demandes des élus locaux, qui réclament que l'État assure pleinement sa fonction régalienne en affectant les moyens policiers nécessaires au maintien de l'ordre public dans des territoires où l'insécurité est grandissante.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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