Question soumise le 29 octobre 2020

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M. Bruno Sido appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la prise en charge des personnes âgées en perte d'autonomie et les personnes en situation de handicap.

Notre pays doit être mieux préparé à répondre aux enjeux du défi du vieillissement : la France comptera en 2050 quatre millions de personnes âgées en perte d'autonomie, d'après l'institut national des statistiques et des études économiques (INSEE), dont 3,1 millions vivront à domicile. Le secteur de l'aide à domicile, déjà fortement en tension, devra recruter 350 000 personnes d'ici 2030.

Aujourd'hui, les associations et les entreprises de service à la personne peinent à recruter du personnel pour prendre soin des personnes dépendantes. Les services à la personne sont confrontés à un problème d'attractivité du métier : salaire trop faible, contraintes professionnelles trop nombreuses sur la vie personnelle, … Si cette situation venait à s'aggraver, le nombre de salariés serait insuffisant et des personnes dépendantes ne pourraient pas être prises en charge. C'est un véritable paradoxe à l'heure où on encourage le maintien au domicile le plus longtemps possible.

De plus, la crise sanitaire liée à l'épidémie de la Covid-19 a touché principalement et fragilisé davantage nos concitoyens les plus vulnérables. Elle a également été un miroir grossissant de ces « invisibles » que sont les services d'aide et d'accompagnement à domicile dont l'utilité à notre société est inversement proportionnelle à leurs rémunérations et conditions de travail.

La prochaine loi « autonomie » devra donc garantir et donner les moyens au secteur du domicile d'absorber le choc démographique à venir. Son financement sera également crucial.

Ainsi, il lui demande ce que compte faire le Gouvernement pour l'avenir du secteur de l'aide à domicile, la reconnaissance ainsi que la valorisation de ces métiers difficiles.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.