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M. Alain Joyandet attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le financement des études des élèves infirmiers « adultes », c'est-à-dire de ceux qui travaillaient lors du passage et de la réussite du concours d'accès à la formation préalable à l'exercice de cette profession. Aujourd'hui, les personnes qui se trouvent dans ce cas ne disposent d'aucune ressource pour pourvoir subvenir à leur existence et doivent - en parallèle - faire face à des dépenses pour effectuer leur formation pendant trois années. Si cette situation pose moins de problèmes lorsqu'il s'agit de jeunes étudiants qui viennent d'obtenir leur baccalauréat, car ils bénéficient d'un soutien familial socialement admis et que des bourses peuvent leur être attribuées, cela est beaucoup plus problématique lorsqu'il s'agit d'adultes qui doivent interrompre leur carrière professionnelle et renoncer aux revenus correspondants. Dans un contexte sanitaire où il manque cruellement de personnels soignants, notamment des infirmiers, cette situation semble incompréhensible voire invraisemblable. C'est pourquoi, à l'heure du Ségur de la santé et de la revalorisation tant salariale que morale du personnel de santé dans son ensemble, il semble indispensable que des financements soient mis en place pour les adultes qui, durant leur carrière professionnelle, suivent une formation d'infirmier et sont dépourvus durant celle-ci de tout revenu. Cela serait incontestablement utile pour notre société et une belle mesure d'intérêt général. Aussi, il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend adopter pour répondre à ce besoin.
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