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Mme Chantal Deseyne appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la situation des libraires, des coiffeurs et des fleuristes qui sont considérés comme des « commerces non essentiels » et ne sont à ce titre plus autorisés à ouvrir. Cette fermeture est d'autant plus étonnante que ces commerces ont beaucoup investi pour respecter les normes sanitaires et n'ont jamais été identifiés comme des clusters. Paradoxalement la grande distribution, des enseignes comme la FNAC, Amazon et d'autres vont eux pouvoir continuer à vendre des articles tels que les livres, les jouets ou les loisirs créatifs pourtant considérés comme non essentiels par le Gouvernement. Beaucoup de ces commerces de proximité étaient déjà affaiblis par le premier confinement et ne survivront pas au reconfinement. Elle souhaiterait donc savoir si le Gouvernement pourrait autoriser le préfet, en concertation avec les élus locaux, à donner des dérogations d'ouvertures pour ces commerces de proximité, notamment dans les centres bourgs et en milieu rural où ils sont particulièrement essentiels.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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