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Mme Florence Lassarade appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la situation des commerces considérés comme « non essentiels » tels que les librairies, les coiffeurs ou les fleuristes qui ne sont plus autorisés à ouvrir. Ces commerces ont beaucoup investi pour respecter les normes sanitaires et n'ont jamais été identifiés comme clusters. Beaucoup de ces commerces de proximité étaient déjà affaiblis par le premier confinement et ne survivront pas au reconfinement. Elle souhaiterait donc savoir si le Gouvernement pourrait autoriser le préfet, en concertation avec les élus locaux, à donner des dérogations d'ouvertures pour ces commerces de proximité dans les zones où le virus circule moins activement, notamment dans les centres bourgs et en milieu rural où ils sont particulièrement essentiels.
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