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M. Guillaume Chevrollier attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargé des petites et moyennes entreprises sur l'interdiction d'ouverture des cordonneries dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Tous les commerces dits non essentiels ont dû baisser le rideau jeudi soir et pour une durée de quatre semaines minimum, avec la mise en place d'un nouveau confinement. Les nouvelles mesures suscitent la colère de commerçants de mon département la Mayenne et notamment les cordonniers.
Dans le cadre de la fermeture des établissements ouverts au public, les cordonneries n'ont pas été identifiées parmi les exceptions à cette obligation et sont donc jugés comme commerces dits non-essentiels alors qu'à la différence du mois de mars les Français sortiront, iront travailler… et donc useront leurs chaussures.
Dans le même temps, les grandes surfaces sont autorisées à vendre tous leurs produits, la fréquentation est en hausse et le commerce en ligne va se développer. Il est difficile de comprendre comment des grandes surfaces pourront être ouvertes, quitte à rassembler beaucoup de monde, sans toujours avoir la possibilité de respecter la distanciation physique.
Aussi, il lui demande de bien vouloir, dans un souci d'égalité et de sauvegarde des petits commerces aujourd'hui menacées, d'harmoniser les règles et de permettre aux préfets de rouvrir localement les petits commerces, si la situation sanitaire le permet.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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