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M. Jean-Claude Anglars demande à M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance les mesures que le Gouvernement va prendre pour concilier le verdissement du parc automobile avec l'emploi dans le secteur industriel automobile.
La déclaration de la ministre de la transition écologique, le 13 octobre 2020, sur la prime à la conversion dans le secteur industriel de l'automobile diesel a provoqué une forte inquiétude et une incompréhension dans cette filière qui représente plus de 35 000 emplois en France.
Incompréhension car l'étude scientifique indépendante commandée en 2019 afin d'évaluer la qualité des moteurs diesel dit de dernière génération au regard de la reconnaissance « Crit'Air » n'a pas encore rendu ses résultats : il est donc prématuré de prendre des décisions politiques aussi lourdes de conséquences sans se fonder sur l'expertise scientifique.
Inquiétude car cette annonce concernant la réduction des bénéficiaires de la prime à la conversion qui ne concernerait plus « les modèles diesel » condamne la filière et impacte directement les industriels mais aussi les citoyens, particulièrement ceux qui bénéficient d'emplois dans ce secteur économique, comme c'est le cas dans l'usine Robert Bosch d'Onet-le-Château dans le département de l'Aveyron. La menace qui pèse sur ces emplois est une menace pour l'ensemble du territoire, pour les familles et pour l'ensemble de la vie locale de ces territoires ruraux industrialisés.
Ces inquiétudes sont d'autant plus réelles que les industriels et leurs salariés, alors qu'ils sont frappés de plein fouet par la crise du moteur diesel, sont engagés dans le processus de transition. Aussi, il lui demande les mesures que le Gouvernement entend prendre pour concilier le verdissement du parc automobile avec l'emploi dans le secteur industriel automobile et la pérennité de celui-ci dans les territoires, notamment pour les acteurs de la filière diesel.
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