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M. Patrick Chauvet attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la situation des commerçants face à la crise sanitaire de Covid-19.
Le Gouvernement a décidé, pour endiguer la deuxième vague de l'épidémie, de contraindre à la fermeture tous les commerces ne vendant pas de produits jugés essentiels pour la poursuite de l'activité économique, c'est-à-dire nécessaires pour le transport, le télétravail ou encore l'alimentation des Français.
Seule concession : la livraison et le retrait de commandes restent permis pour l'ensemble des magasins, y compris ceux frappés de fermeture administrative tels que les librairies, les magasins d'habillement, de fleurs ou de jouets.
Certes, ces mesures alternatives ne remplacent pas l'autorisation d'ouverture totale des magasins et n'éviteront pas l'impact économique et social de la crise sanitaire ; elles peuvent néanmoins trouver leur utilité si elles sont créatives et diversifiées.
À cet égard, les commerçants et les indépendants qui ont accueilli favorablement les aides financières du Gouvernement souhaitent avant tout pouvoir vivre de leur travail. Ils demandent donc aux pouvoir publics l'autorisation d'ouvrir des petits commerces de proximité sur rendez-vous, de sorte qu'un client à la fois puisse entrer dans le point de vente. Le retrait de commande viendra en sus des montants dont les commerçants bénéficieront au titre du fonds de solidarité, et ne pourra s'effectuer sur rendez-vous que dans le strict respect d'un protocole sanitaire.
Il le remercie de bien vouloir lui préciser sa position.
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