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Mme Denise Saint-Pé interroge M. le Premier ministre sur le projet du Gouvernement de réintroduction de plusieurs ours dans les Pyrénées béarnaises.
Elle indique que la cohabitation entre les grands prédateurs et le pastoralisme constitue un sujet sensible dans le massif des Pyrénées qui subit de manière constante des dommages imputés à l'ours
(158 animaux et 31 ruches indemnisés depuis 2006).
Les attaques de troupeaux, avec des pertes pouvant s'élever à 10 % et un impact sur les naissances en estives estimé à une perte de 25 %, représentent donc un sérieux danger pour le pastoralisme.
L'activité pastorale reste pourtant une activité économique majeure et demeure la clé de voute de l'organisation sociale et économique des montagnes dans le Haut-Béarn, l'élevage ovin étant dominant.
Elle souligne que le nombre d'animaux qui transhument dans le département des Pyrénées-Atlantiques représente la moitié du cheptel de l'ensemble des Pyrénées et que les éleveurs et leurs troupeaux permettent également l'entretien des espaces, la qualité des paysages et la biodiversité.
L'acceptabilité sociale est une condition indispensable de la réintroduction envisagée. Or, elle rappelle que cette annonce n'a été précédée d'aucune concertation avec les élus ou les forces vives du territoire.
Elle souhaiterait donc connaître les arguments qui ont motivé cette décision et les moyens mis en œuvre par l'État pour favoriser la nécessaire concertation avec les acteurs économiques et politiques du territoire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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