Photo de Jean-Marie Mizzon

Jean-Marie Mizzon
Question orale N° 282 au Ministère auprès du Ministère de la transition écologique et solidaire


Réalisation de l'autoroute A31 bis en Moselle

Question soumise le 22 mars 2018

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

Email
par email

M. Jean-Marie Mizzon interroge Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur la réalisation de l'autoroute A31 bis en Moselle. Le département de la Moselle est doté d'infrastructures de transports qui participent grandement de l'attractivité du territoire et permettent, notamment, une très large mobilité des populations. Les chiffres en attestent avec des liaisons transfrontalières quotidiennes qui concernent près de 70 000 Mosellans qui, chaque jour, se rendent au Luxembourg. Aussi, dans le cadre des Assises nationales de la mobilité et de la grande consultation lancée en direction de tous les acteurs du territoire afin de préparer la loi d'orientation des mobilités - présentée au premier semestre 2018 - les acteurs mosellans souhaitent vivement contribuer à ce grand débat. Pour l'essentiel, l'Assemblée départementale de la Moselle, lors de sa réunion trimestrielle du 7 décembre 2017, a établi que la réalisation de l'autoroute A31 bis est, désormais, indispensable. Le Grand Est, avec près de 170 000 travailleurs transfrontaliers, ne peut plus, en effet, se satisfaire de la seule autoroute A31 où le trafic excède les 100 000 véhicules par jour sur certaines sections. Régulièrement saturée autour de Nancy, Metz et Thionville, l'A31 est, effectivement, empruntée pour les trafics locaux avec des trajets domicile-travail (trajets pendulaires avec le Luxembourg). Elle figure également parmi les itinéraires de transit importants pour les vacanciers et routiers de l'Europe du Nord. Afin d'illustrer combien la situation de l'A31 est aujourd'hui critique, il suffit de consulter un autre chiffre suffisamment parlant. Entre Thionville et la frontière luxembourgeoise, le trafic a progressé de 4 % entre 2015 et 2016 et ce alors que 150 000 frontaliers supplémentaires sont attendus au Luxembourg dans les vingt années à venir !

Pour toutes ces raisons, il est désormais impératif que les travaux de l'A31 bis commencent dans les meilleurs délais au nord de Thionville, qui est, précision non négligeable, une zone non soumise à des contestations foncières ou de tracés. Aussi, il lui demande de confirmer que cette autoroute A31 bis fera bien partie des priorités nationales et régionales.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion