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Jean Pierre Vogel
Question orale N° 338 au Ministère de l'éducation


Rentrée scolaire 2018-2019

Question soumise le 19 avril 2018

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M. Jean Pierre Vogel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la nouvelle carte scolaire pour la rentrée de septembre 2018.

Si l'idée du Gouvernement de dédoubler les effectifs des classes de cours préparatoire (CP) et de cours élémentaire (CE1) dans les réseaux d'éducation prioritaire pour permettre un meilleur accompagnement des enfants est louable, cela ne peut se faire au détriment des communes rurales déjà fortement touchées par la désertification des services publics locaux.

Le dédoublement en réseau d'éducation prioritaire va, en effet, dans le département de la Sarthe, entraîner la suppression de trente-huit postes d'enseignants dans les écoles rurales qui vont être redirigés vers les écoles des quartiers prioritaires, une solution permettant de pourvoir les postes nécessaires aux dédoublements des classes de la métropole mancelle en les supprimant dans les écoles rurales sarthoises sans postes supplémentaires créés. Les territoires ruraux sont donc bien les variables d'ajustement de cette politique éducative !

Le Gouvernement doit comprendre que nos campagnes doivent être traitées de la même manière que les zones urbaines défavorisées. Ainsi, le seuil de fermeture des classes doit être divisé par deux en milieu rural, comme il est divisé par deux dans les zones urbaines d'éducation prioritaire. En effet, de nombreuses communes rurales de la Sarthe ont été classées en zones de revitalisation rurale (ZRR), c'est-à-dire défavorisées.

Tous les enfants habitant les zones défavorisées doivent être traités avec la même attention, qu'ils soient scolarisés en ville ou en campagne !

Le président de la République a fait de l'école une des mesures phares de sa campagne électorale ; il a d'ailleurs réaffirmé lors de son entretien à la télévision le 12 avril 2018 « la base de notre pays, c'est l'école, c'est la première des batailles que j'avais définies ».

Encore faudrait-il se donner les moyens de la réaliser sans que cela se fasse au détriment des élèves des « campagnes » !

Il lui demande ce qu'il compte faire pour apaiser la colère des écoles rurales.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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