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Évelyne Perrot
Question orale N° 361 au Ministère de la transition


État d'avancement du projet de la Bassée

Question soumise le 24 mai 2018

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Mme Évelyne Perrot attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur l'état d'avancement du projet de barrage réservoir de la Bassée.

À chaque belle saison dans le département de l'Aube, les riverains et les municipalités remettent en état les bâtis et les jardins, à la suite des débordements réguliers de la Seine et de l'Aube.

Cette situation est incompréhensible pour les habitants et pour les élus, sachant ce qui a été mis en œuvre pour réguler la Seine et son affluent.

En effet, à la suite des inondations de 1924 à Paris, la décision de construire des barrages réservoirs a été prise et le projet Chabal est né.

C'est ainsi que, sur le département de l'Aube, plus de 5 000 hectares de terres agricoles et forestières ont été englouties, afin de protéger la capitale des inondations et des sécheresses.

Les quatre réservoirs (800 millions de m3 d'eau stockée), dont un sur la Marne de 349 millions de m3, sont insuffisants.

Un cinquième ouvrage était pourtant prévu, appelé projet de la Bassée.

Il a été présenté en conseil d'administration des grands lacs de Seine en mai 2010, suivi d'une reconnaissance officielle par arrêté du préfet de bassin début 2011.

Des études techniques et environnementales devaient démarrer en 2013, se prolonger en 2014, et se terminer par une réunion publique à la fin de cette même année.

Ce projet avait deux objectifs : l'un environnemental, pour valoriser la zone humide de la Bassée aval ; l'autre hydraulique afin de diminuer les niveaux de la Seine en crue dans la région Île-de-France.

Elle s'interroge sur ce dernier.

La Bassée devait avoir un volume de stockage de l'ordre de 10 millions de m3, devenant un ouvrage de ralentissement dynamique des crues et évitant de ce fait les inondations en aval et en amont des réservoirs.

Cette année, 73 villages du département de l'Aube ont été déclarés en catastrophe naturelle à cause des débordements de la Seine et de l'Aube.

Elle lui demande donc si le Gouvernement compte intervenir afin que ce projet voie enfin le jour, protégeant ainsi les communes.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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