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M. Henri Cabanel appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les procédures de décision de fermeture, de maintien ou d'ouverture de classes en milieu rural. Concernant les fermetures de classes, les informations faites en amont suscitent très souvent une légitime inquiétude. Les conséquences d'une fermeture de classe sont souvent lourdes et, en particulier en milieu rural, peuvent conduire les parents à envisager des temps de parcours beaucoup plus longs pour leurs enfants. Les parents, les élus et les personnels sont rarement sans se mobiliser. Parfois, il s'agirait de faire évoluer les critères. Parfois, il s'agit de contester le fait que les critères s'appliquent bien à la situation en cause. Dans ce cas, il arrive que la décision finale infirme les informations initiales, pour le plus grand bonheur de tous. Pour autant, des angoisses ont été vécues et beaucoup d'énergie a été dépensée qui aurait pu l'être ailleurs. Le soulagement n'efface pas toujours le sentiment d'avoir une épée de Damoclès au-dessus de la classe ou de l'école. Ce sentiment alimente également celui de la défiance contre l'État que les démagogues ne manquent jamais d'attiser. Il serait beaucoup plus productif que les services de l'État sollicitent en amont, c'est-à-dire sur une échéance de plusieurs années, les mairies pour connaître leurs appréciations circonstanciées des évolutions démographiques à venir et discuter de la crédibilité de ces appréciations avec elles avant d'envisager de parler de fermeture de classe. Il lui demande s'il envisage d'aller dans ce sens.
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