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Viviane Artigalas
Question orale N° 488 au Ministère auprès du Ministère de la transition écologique et solidaire


Développement des trains intercités de nuit

Question soumise le 18 octobre 2018

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Mme Viviane Artigalas attire l'attention de Mme la ministre, auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, chargée des transports sur la pertinence d'investir dans les intercités de nuit (ICN) modernes, notamment pour désenclaver les régions du sud de la France.

À l'heure actuelle, de nombreuses villes demeurent à cinq heures de train de Paris et les temps de trajet sont souvent de plus de sept à huit heures sur les transversales (vers Lyon, Strasbourg, Nantes, Lille, Nice). Dans ces conditions, il peut sembler opportun de mettre en avant une mobilité pratique pour de tels temps de trajets et l'ICN possède de nombreux avantages. Il permet par exemple d'arriver tôt le matin, de partir après une journée de travail ou d'arriver en centre-ville. Il semble être également un complément efficient aux lignes à grande vitesse (LGV) et, dans l'hypothèse d'une rénovation de qualité au niveau du confort des voitures, pourrait présenter une offre de mobilité touristique attractive.

À l'étranger, un opérateur autrichien a démontré que les ICN, avec un bon niveau de services, peuvent réaliser des bénéfices. En France, cette qualité de services est très basse et ces trains de nuit subissent de nombreuses annulations et déprogrammations. L'unique ICN actuel pour le sud-ouest dessert déjà quatre destinations (Rodez, Toulouse, Latour de Carol, Portbou). Il n'y a pas assez de voitures pour chaque destination (seulement trois pour Rodez et Latour de Carol) et ce train affiche souvent complet. Les horaires ne peuvent être optimisés pour autant de destinations disparates et, de surcroît, la desserte des Hautes-Pyrénées a été oubliée. Cet « oubli », ainsi que la suppression récente de la liaison de nuit Paris-Tarbes-Hendaye - la célèbre « palombe bleue » - sont regrettables. La situation en termes d'aménagement s'en trouve déséquilibrée et il en résulte un enjeu d'équité territoriale.

À l'aube de la présentation du futur projet de loi d'orientation des mobilités et au moment où le maintien et la rénovation des lignes reliant Paris aux Pyrénées-Orientales d'un côté, et aux Hautes-Alpes de l'autre, viennent d'être annoncés, elle lui demande si l'État serait prêt, dans les mêmes conditions que pour les lignes citées auparavant, à améliorer la desserte du sud-ouest avec un deuxième ICN reliant les régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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