![]() par email |
M. Philippe Mouiller appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation du centre hospitalier de Niort.
Depuis le 30 août 2018, à l'initiative d'une partie du personnel du service de psychiatrie, un mouvement de grève est en cours dans cet établissement. Ce mouvement fait suite à des difficultés de recrutement de personnels infirmiers et, plus globalement, à un manque de moyens.
Malgré les évolutions de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (ONDAM), en 2019, l'ensemble des hôpitaux français connaissent une situation de tension extrême.
Afin d'y mettre fin, des moyens supplémentaires doivent être consacrés aux hôpitaux. Il est urgent de prendre des mesures financières, de donner, dès 2019, un coup d'arrêt à la baisse des tarifs et à la régulation prix-volumes dans un contexte d'activité stable, de restituer, en 2018, les crédits des établissements de santé non consommés pour ne plus faire de l'hôpital la variable d'ajustement des dérapages des dépenses de santé en ville, de faire preuve d'une réelle volonté politique afin de répondre immédiatement à la situation de crise sans précédent que vit la psychiatrie publique, de réduire les inégalités territoriales en santé
Le centre hospitalier de Niort pâtit d'un manque de personnel, tout particulièrement dans le service de psychiatrie qui connaît une situation très difficile, sur le plan humain mais également en ce qui concerne les locaux d'hospitalisation accueillant les patients les plus fragiles.
L'efficacité des projets développés dans ce service avec l'engagement de l'ensemble des personnels est compromise par ce manque de moyens humains alors même que la psychiatrie et la santé mentale sont élevées au rang de priorité dans le cadre du plan national « ma santé 2022 ».
Ce centre hospitalier de Niort est l'hôpital de recours du département des Deux-Sèvres. Ce département témoigne de l'inégalité constatée entre les territoires et dispose comparativement de moins de moyens financiers.
Il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures qu'elle entend prendre afin de remédier à cette situation préoccupante.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.