par email |
M. Alain Houpert appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la difficulté de recourir à la protection des brigades de gendarmerie dans les situations d'urgence.
Dans le cadre du plan Vigipirate et le contexte de l'état d'urgence auquel notre pays doit faire face, la sécurisation des lieux particulièrement ciblés par les organisations terroristes, comme les brigades de gendarmerie, demeure une priorité. Il s'agit d'assurer la protection de nos forces de l'ordre au sein même de leur lieu de travail.
Le verrouillage permanent des accès, la mise en place d'interphones, le transfert d'appels vers les brigades de garde permettent à ce titre un contrôle renforcé des accès à l'intérieur même des enceintes.
Cependant, les brigades de gendarmerie ont également pour vocation d'être des lieux de secours et de refuge pour les citoyens menacés. À ce titre, toute victime doit pouvoir y trouver rapidement assistance et sécurité sans être retardée par des dispositifs uniquement techniques et totalement déshumanisés qui ne répondent pas forcément aux situations d'urgence : violences conjugales, agression sur la voie publique, attentats…
Compte tenu de ces éléments et des conditions particulières liées à l'état d'urgence, il lui demande quelles dispositions peuvent être prises dans des délais raisonnables afin de permettre à tout citoyen de pouvoir se mettre rapidement et à tout moment sous la protection de la gendarmerie nationale lorsqu'il se sent menacé et lors de situations d'urgence. Il le remercie de sa réponse.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.