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Mme Claudine Thomas attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur l'instruction donnée aux forces de l'ordre de ne plus concourir à la récupération d'un bien lors de son occupation illégale durant la gestion de la crise sanitaire.
Or, en quelques jours, les squatteurs potentiels ayant reçu l'information comme une aubaine, des dizaines de tentatives de squats ont été constatées par les bailleurs sociaux. Ces derniers se trouvent démunis alors même que certains offices publics de l'habitat, comme celui de Montereau, dans le département de la Seine-et-Marne, avaient réussi à éradiquer ce phénomène depuis près de deux ans.
Les médiateurs du bailleur sont dans l'incapacité de récupérer ces logements sans l'aide de la force publique, et ils craignent que la situation n'empire, certains réseaux diffusant l'information quant à la situation permissive en cours.
Ce sont des pertes de loyers qui vont s'amplifier et mettre en péril l'équilibre financier des bailleurs sociaux, mais c'est également et surtout de futurs locataires à qui ont été attribués les logements qui vont se retrouver à la rue !
Comment comprendre que l'on puisse être verbalisé pour non port du masque ou pour l'absence d'une attestation alors que l'on tolère l'occupation illégale de logements? Quel signal est envoyé aux locataires de ces offices qui eux payent leur loyer ?
Elle lui demande ce qu'il compte faire pour venir en aide aux bailleurs sociaux et aux familles à qui un logement a été attribué mais qui s'avère occupé illégalement, et s'il envisage de revenir sur les directives données aux forces de l'ordre de laisser faire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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