Question soumise le 26 novembre 2020

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Mme Céline Boulay-Espéronnier attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la prévalence du glioblastome, l'une des principales tumeurs cérébrales, qui frappe chaque année en France plus de 2 400 personnes.

Santé publique France relève que « le nombre annuel de nouveaux cas a été multiplié par 4 et plus entre 1990 et 2018 » et le rapport d'évaluation du 3ème plan cancer publié en juillet 2020 par l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) recense le glioblastome parmi « les cancers dont l'augmentation récente d'incidence est préoccupante ».

Cette maladie frappe majoritairement les adultes (45-70 ans) mais aussi les très jeunes. Chez ces derniers, le gliome du tronc cérébral touche des enfants dont le pronostic, lorsqu'ils en sont atteints, est particulièrement inquiétant (taux de survie global à deux ans inférieur à 10 %).

Au-delà des chiffres, le parcours de soins des malades demeure particulièrement difficile en raison de traitements très lourds, d'absence de structure adaptée et d'un accompagnement thérapeutique très limité.

Elle lui demande donc de préciser les actions actuellement mises en œuvre par les pouvoirs publics et la stratégie du Gouvernement afin de faire reculer cette maladie encore trop peu connue, sensibiliser les citoyens et les administrations concernées et appuyer les associations de patients et d'aidants.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.