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Mme Patricia Demas attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur la fragilité de la filière ovine, qui subit depuis plus de trente ans une très forte concurrence internationale, et qui connaît un déclin du nombre d'éleveurs depuis les années 1980.
L'élevage ovin est reconnu pour générer des services environnementaux précieux, il contribue à la préservation de la biodiversité et constitue un outil majeur pour l'entretien des paysages (réduction du risque avalanches et incendies). Il représente également une activité économique importante pour les territoires, notamment pour les régions les plus fragiles puisque près de 85 % du cheptel est situé dans des zones défavorisées.
À ce jour, la production ovine ne couvre que 43 % de la consommation française. Par ailleurs d'ici à dix ans, la moitié des éleveurs ovins devront transmettre leur exploitation.
Soumis à la pression de la concurrence et des prix, les jeunes agriculteurs seront de moins en moins nombreux à s'installer en élevage ovin si l'aide couplée à la production vient à disparaître.
Dans ce contexte elle lui serait reconnaissante de bien vouloir lui indiquer les orientations envisagées par le Gouvernement en vue de la prochaine programmation de la politique agricole commune (PAC), en cours de négociation.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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