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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les conséquences préjudiciables des déprogrammations de soins entraînées par la crise sanitaire.
En effet, non seulement des opérations, mais de très nombreux dépistages ont dû être annulés ou différés. On estime que deux millions d'interventions ont été reportées lors du premier confinement. Une étude d'EPI-PHARE (groupement d'intérêt scientifique de l'agence nationale de sécurité du médicament et de l'assurance maladie), parue le 5 octobre 2020, fait le point, au 13 septembre 2020, sur l'usage des médicaments de ville en France durant l'épidémie. Pour les produits destinés aux actes diagnostiques médicaux, elle constate un effondrement des délivrances : - 255 587 pour les préparations pour coloscopie, - 505 064 pour les produits iodés pour scanner et - 277 485 pour les produits de contraste pour imagerie par résonance magnétique (IRM).
Le président de la ligue contre le cancer redoute ainsi légitimement une hausse de la mortalité par cancer significative dans les cinq ans qui viennent, de l'ordre de plusieurs milliers de morts supplémentaires, qui n'auraient pas eu lieu sans la Covid-19.
En conséquence, il lui demande ce qui peut être mis en œuvre pour limiter au maximum ces décès indirectement imputables à la Covid-19.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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