par email |
Mme Laurence Garnier attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des personnels des services d'aide à domicile. En effet, les services d'aide à domicile rencontrent de grandes difficultés sur le terrain dans le recrutement de leur personnel. En 17 ans, les auxiliaires de vie et les aides à domicile ont perdu respectivement 31 % et 15 % de leur pouvoir d'achat. Ainsi, les salaires les plus bas des auxiliaires sont aujourd'hui inférieurs au montant du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC). Les difficultés de recrutement dans ces services sont ainsi très préoccupantes alors qu'il s'agit de métiers essentiels, locaux et dont le nombre devrait augmenter dans les prochaines années compte tenu des besoins croissants. Pour avancer sur cette question, les représentants des employeurs et les syndicats du secteur ont signé en mars 2020 un avenant à leur convention collective prévoyant une hausse des salaires, notamment en faveur des salaires les plus bas. En conséquent, elle lui demande si l'État entend agréer cet avenant afin de permettre son application avant l'adoption de la loi sur l'autonomie et quelles mesures peuvent être mises en œuvre pour assurer une attractivité des métiers de l'aide à domicile.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.