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Mme Cathy Apourceau-Poly interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur la reconnaissance accordée aux infirmiers et infirmières. En effet, alors que les mouvements sociaux ont marqué les hôpitaux ces dernières années, les infirmiers de bloc opératoire diplômés d'État ou les infirmiers anesthésistes diplômés d'État attendent toujours une revalorisation de leurs traitements et de leurs missions cohérente avec leur formation et leur compétence.
Notre pays dispose de professionnels de qualité, passés au crible d'examens poussés et de concours, mais qui demain vont se retrouver en concurrence directe avec les infirmiers de pratique avancée, quand ils ne seront pas supplantés. Mieux rémunérés pour moins de temps d'étude, les IPA sont présentés comme plus polyvalents mais sans les connaissances précieuses des IADE, qui sont à la fois aux côtés des pompiers, dans les équipes du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) et dans les salles de réanimation.
Les accords du Ségur ont fait évoluer la grille indiciaire mais les IADE sont les moins bien dotés avec une revalorisation de 64 points pour les IADE de catégorie A 1er grade contre 103 pour les IPA.
Elle lui demande quel intérêt il y aura demain à faire partie de cette élite du corps infirmier, quel message ces infirmiers entendent sur la considération que nous avons pour eux et, surtout, comment tourneront les blocs et services d'urgence sans ces compétences face à la baisse démographique à venir dans ce métier.
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