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M. Guy Benarroche attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la nécessité de la réflexion de prise en charge des patients dits « Covid-longs ».
L'Hotel Dieu a récemment fait une étude sur moins de 100 personnes mettant en lumière des formes longues d'atteintes de la Covid-19 ; cette étude se joint au grand nombre d'observations de problèmes subsistant chez certains patients.
Les symptômes persistants sont variés et invalidants : fatigue extrême, douleurs musculaires et articulaires, difficultés respiratoires, palpitations cardiaques mais aussi des problème neurologiques, de troubles cognitifs, de l'attention et de la mémoire.
Dans son point presse du 30 octobre 2020, le directeur général de l'organisation mondiale de la santé (OMS) rappelait que « chez de très nombreuses personnes, ce virus entraîne diverses conséquences graves sur le long terme » et que « l'OMS intensifiera ses recherches afin d'établir les meilleures normes de soins de sorte à accélérer la guérison et à prévenir ces complications. Les gouvernements doivent impérativement reconnaître les effets à long terme de la Covid-19 et garantir l'accès aux services de santé à tous les malades ».
De plus, un éditorial du 7 décembre 2020 de la revue « Nature Medecine » parle des difficultés dans la connaissance de l'impact chronique dû à l'infection, et, au vu du nombre de patients infectés par le SARS-CoV-2, rappelle l'urgence d'assurer un niveau de recherche sur le sujet comme d'assurer un suivi adapté dans les soins.
Aussi, il lui demande quelles mesures il compte prendre afin de permettre la reconnaissance des Covid-longs, notamment en termes de prise en charge, ainsi que pour accélérer les recherches (y compris en termes de conduite à tenir) sur le sujet.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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