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Mme Vivette Lopez attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le mouvement des black blocs ainsi que sur les violences et saccages auxquels il est associé.
On constate en effet que si les blacks blocs agissaient, au début des années 2000, principalement lors des sommets internationaux, chaque manifestation nationale est désormais marquée par la présence de ces groupuscules ultra violents qui, sous prétexte de manifester, importent dans les cortèges des méthodes radicales et paramilitaires. Les forces de l'ordre doivent ainsi faire face à des émeutiers et des casseurs qui commettent pillages et dégradations d'une ampleur inédite et qui essaient délibérément de s'en prendre à leur intégrité physique. Ces comportements répétés ne sont pas acceptables dans un État de droit.
Face à l'escalade de la violence, et parce que la nature même des black blocs (les black blocs n'ont pas d'existence juridique : ils n'ont pas de siège, ni de représentant, et ne sont pas constitués en association) rend difficile leur dissolution, l'État français a décidé de muscler, en 2019, son arsenal législatif pour lutter contre les black blocs, en adoptant la loi n° 2019-290 du 10 avril 2019 visant à renforcer et garantir le maintien de l'ordre public lors des manifestations. Force est pourtant de constater que la situation a empiré et que les mesures existantes sont inefficaces face à un phénomène désormais chronique.
Aussi, elle lui demande les mesures que le Gouvernement entend prendre pour mettre un terme à la présence des black blocs lors des manifestations afin que l'ordre public et le droit à manifester soient garantis.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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