Question soumise le 17 décembre 2020

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M. Hervé Maurey attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le statut des préparateurs en pharmacie.

La reconnaissance du niveau d'étude des préparateurs en pharmacie est particulièrement attendue par ces derniers. Actuellement, le diplôme obtenu après une formation de deux ans est considéré au niveau « bac » et non comme « bac+2 ». Certains préparateurs demandent qu'une troisième année adaptée à la délivrance officinale et aux conseils pharmaceutiques soit par ailleurs mise en place.

Ils souhaiteraient également avoir davantage de perspectives d'évolution professionnelle avec la possibilité d'accéder à d'autres diplômes universitaires ou encore la validation des acquis d'expérience pour créer des passerelles avec des métiers proches.

Par ailleurs, certains préparateurs en pharmacie expriment leurs incompréhensions concernant l'impossibilité de se voir attribuer une carte de professionnels de santé (CPS). Ce sentiment s'est accentué avec la crise sanitaire durant laquelle ils ont été en première ligne dans les officines. Ils n'ont ainsi pas pu bénéficier de certains dispositifs ou avantages mis en place pour les professionnels de santé durant cette période : systèmes de garde d'enfant, horaires aménagés, priorité dans les supermarchés,…

L'absence de prise en compte des préparateurs en pharmacie dans le calcul des quantités de protections, dont les masques, envoyées aux officines durant toute une partie du confinement a également été mal vécu par cette profession.

Aussi, il souhaiterait connaitre les suites qu'il compte réserver à ces demandes.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.