par email |
M. Guy Benarroche attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des praticiens des centres de lutte contre le cancer (CLCC) dans les accords dits de Ségur.
Chaque année, 382 000 nouveaux cas de cancer sont détectés en France métropolitaine et 157 400 décès par cancer sont recensés.
Alors que l'actualité de la crise sanitaire rappelle la robustesse de notre système de santé, le ministre de la santé a récemment été alerté par les représentants des CLCC.
En effet, les praticiens de ces centres pratiquent une activité de service public uniquement et ne peuvent à l'inverse des praticiens hospitaliers exercer une activité libérale.
La lutte contre le cancer, première cause de mortalité en France, mérite que le Gouvernement s'y intéresse, et ce, d'autant plus que malgré une forte mobilisation lors de l'épidémie de Covid-19 afin d'éviter un maximum les pertes de chance, de récentes analyses montrent que les retards de diagnostic (pendant le premier confinement notamment) ont augmenté.
UNICANCER a observé « une réduction de 6,8 % des patients pris en charge au cours des sept premiers mois de 2020 par rapport à 2019 a été observée, contre une augmentation annuelle de 4 % les années précédentes » ce qui pourrait mener à un excès de décès de 1 000 à 6 000 patients dans les prochaines années.
Aussi, il lui demande s'il compte accéder à la demande de la conférence nationale des présidents de commission médicale d'établissement des CLCC et faire en sorte que l'indemnité d'engagement de service public exclusif bénéficie à tous les praticiens des CLCC ou l'instauration d'une mesure compensatoire permettant de maintenir une égalité de traitement et de valoriser la spécificité de la prise en charge des cancers.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.