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M. Éric Gold attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation sur l'avenir des aides couplées ovines octroyées dans le cadre de la politique agricole commune (PAC).
Très souvent installés dans des territoires fragiles, les éleveurs ovins sont indispensables par leurs actions d'entretien des paysages et de préservation de la biodiversité. Ils représentent également une activité économique importante pour ces territoires les plus ruraux puisque 85 % du cheptel est situé dans des zones défavorisées. Les éleveurs craignent les évolutions à venir de la politique agricole commune (PAC) 2023–2027. Grâce aux aides couplées, la filière ovine a pu depuis dix ans développer la production et structurer la filière. Aujourd'hui, plus de 60 % des éleveurs sont organisés en organisation de producteurs ou en organisation de producteurs non commerciales et la filière ovine est la première à avoir initié des démarches de contractualisation. La production s'est orientée vers les signes officiels de qualité et les aides européennes ont fortement participé à la montée en gamme des produits et au développement de la labellisation. L'aide couplée a montré son efficacité et sa nécessité pour continuer à faire progresser la filière. Sa remise en question serait un frein majeur pour le renouvellement des générations quand 50 % des éleveurs devront transmettre leur exploitation d'ici 2030.
Aussi, il lui demande si la prochaine PAC pourra garantir a minima le maintien des dispositifs existants.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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