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M. Jean-Pierre Decool attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé à propos du recours au dépistage à grand échelle du Covid-19.
La stratégie gouvernementale de gestion de la crise sanitaire repose sur trois grandes actions : tester, alerter, protéger. Cette stratégie semble bonne mais n'a pas su éviter une deuxième vague et un reconfinement. Il semblerait que la première phase, la phase de dépistage, ne soit pas assez percutante. C'est ce qui invite plusieurs collectivités territoriales à se démener pour lancer des campagnes de dépistage massives, notamment à l'aide des nouveaux test rapides, salivaires, dits antigéniques. C'est le cas de la métropole lilloise et de l'agglomération havraise. Ces actions, bien qu'importantes voire essentielles, risquent cependant la caducité avec le déconfinement, le retour des flux humains, notamment à l'approche des fêtes de fin d'année. Bien entendu, la mesure d'un couvre-feu national peut freiner la propagation du virus. Toutefois, il est légitime d'en douter. Cela dit, il ne peut pas être question de vivre confiné, assigné à résidence aussi longtemps que possible. Un virus n'est pas un « ennemi » comme un autre. On ne tue pas un virus. Lorsqu'on regarde chez nos voisins, notamment le Grand Duché du Luxembourg, on se rend compte que la phase première est primordiale. Ce pays a lancé une campagne de dépistage à grande échelle tendant à tester tous les habitants mais également les travailleurs transfrontaliers et leur famille, dont de nombreux Français ! L'État a un rôle à jouer pour ses territoires mais également au sein de l'Union européenne. Alors sa question est simple : il lui demande pourquoi ne pas unifier dans un même effort national et européen ces nombreuses initiatives étatiques et locales qui s'entremêlent.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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