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M. Gérard Lahellec attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la grande oubliée des accords du Ségur, la santé.
L'enjeu clé annoncé étant « de montrer notre reconnaissance aux soignants », ses conclusions rendues en juillet 2020 affichaient l'ambition louable de « transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent », prévoyant à cet effet le versement d'une revalorisation indiciaire de 183€ nets par mois.
Or, cette dernière ne bénéficie pas à l'ensemble du personnel médico-social (dont on se demande ce qu'il fait s'il ne « soigne » pas), induisant un déficit d'attractivité de ces métiers qui pourrait à terme les « transformer » au point de les faire disparaître.
Dès lors que l'ensemble du personnel médico-social n'est pas reconnu comme soignant et que cette absence de reconnaissance fragilise la pérennité des établissements où ils pratiquent, de quelle « santé » parle-t-on ? Quels moyens le Ségur met-il exactement en œuvre pour quelle « santé » ?
Si une réflexion ministérielle est semble-t-il en cours pour ne tenir personne à l'écart, celle-ci dure depuis plusieurs mois quand la concertation du Ségur n'a pris que quelques semaines, laissant ainsi un secteur aux conditions de travail déjà fragilisées poursuivre sa dégradation. Il constate ainsi que M. le ministre de la santé a effectivement pris acte des lacunes de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, lui qui estimait n'avoir été « ni assez vite ni assez fort ».
À ce sujet dont l'urgence grandit, plusieurs questions écrites ont d'ores et déjà été posées, aucune réponse n'a jamais été formulée par le Gouvernement.
Il lui demande quel délai il faudra attendre pour avoir enfin des réponses concrètes à cette question.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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