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Mme Christine Bonfanti-Dossat attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les conséquences du démarchage téléphonique abusif.
Si la loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux aurait dû permettre de renforcer les dispositifs préexistants, le problème persiste et les conséquences demeurent toujours aussi graves.
Les personnes âgées, principales cibles de ce démarchage téléphonique, continuent à être harcelées et à subir ce fléau. Il est avéré que les seniors sont particulièrement touchés par les accidents domestiques. Ainsi, les chutes représentent 80 % des accidents de la vie courante au-delà de 65 ans.
Dès lors que les appels intempestifs sont récurrents, nombre de ces personnes chutent et se blessent, parfois gravement, en souhaitant répondre au téléphone. En plus des conséquences personnelles, sur le plan de la santé, les préjudices corporels - liés à la perte d'autonomie – et moraux des personnes âgées viennent s'ajouter aux coûts engendrés pour l'assurance maladie.
Si le dispositif préexistant devait permettre un certain nombre d'avancées, Bloctel demeure difficile d'accès et la fracture numérique dont chacun connaît l'importance continue à exclure les seniors du bénéfice de ce service. Le formulaire en ligne pour bénéficier du service reste difficile d'accès et la voie dérogatoire ouverte par courrier demeure inopérante du fait du manque d'information.
Elle lui demande donc de lui préciser les mesures qu'il entend prendre afin d'améliorer la protection des seniors face à cette nuisance et aux conséquences directe qu'elle induit.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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