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Mme Frédérique Puissat attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le caractère hautement dangereux des missions exercées par les compagnies républicaines de sécurité (CRS) du secours en montagne et leur légitime souhait d'une reconnaissance par l'État à travers la création d'une prime mensuelle de « spécialité ».
En effet, lors du dernier drame en date du 8 décembre 2020, suite au crash accidentel de leur hélicoptère en Savoie, deux fonctionnaires de la CRS Alpes et trois membres du service aérien français ont trouvé la mort. Depuis 1990, près de 15 CRS parmi les 170 membres de ce corps du secours en montagne ont péri en mission. Depuis 1957, la profession déplore plus de 44 décès en service.
Le secours en montagne fait partie intégrante de l'institution des CRS, mais ne bénéficie pas à ce jour du statut de « spécialité », ses membres ne peuvent ainsi prétendre à un régime dérogatoire en termes de salaire, d'aménagement de carrière, de grade spécifique ni de prime associée à la prise de risque. Pourtant peu d'autres professions atteignent un tel niveau de mortalité en service.
Aussi, elle lui demande s'il envisage la prise en compte de l'extrême dangerosité des missions du corps de CRS du secours en montagne par la création d'une prime mensuelle de « spécialité », à la hauteur de l'engagement de ses membres.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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