Photo de Vivette Lopez

Vivette Lopez
Question écrite N° 19910 au Ministère des solidarités


Équité dans la valorisation du personnel de la santé

Question soumise le 14 janvier 2021

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

Email
par email

Mme Vivette Lopez attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur les inquiétudes d'une partie des professionnels de santé vis-à-vis des conditions de revalorisation de leur métier envisagées lors du Ségur de la santé.

En effet, les dispositions prises lors du Ségur prévoient de mettre en place un dispositif de revalorisation de 183 euros uniquement pour les professionnels de santé appartenant à des structures relevant d'un périmètre défini dans les accords du Ségur et ne concernant que des établissements publics de santé et des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de la fonc­tion publi­que hos­pi­ta­lière. Or de nombreux professionnels soignants, tels que les équipes d'établissements accueillants des publics à difficultés spécifiques comme les maisons d'accueil spécialisées (MAS), mais aussi les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ne font pas partie du personnel concerné et sont exclus de ce dispositif.

Cette situation ne manque pas d'étonner tant les tâches exercées semblent souvent voisines, engendrant par ailleurs de profondes inégalités entre typologie d'établissements voire au sein d'un même établissement sanitaire disposant de structures sociales et ou médico-sociales.

D'autre part, ces disparités tendent à accroitre le déficit d'attractivité des secteurs sociaux et médico sociaux, laissant présager une fuite de personnel. Le risque est grand en effet de voir les aides-soignants et les accompagnants éducatifs et sociaux quitter le champ des établissements pour personnes en situation de handicap pour intégrer le secteur des EHPAD ou le secteur hospitalier.

Il conviendrait ainsi que les mécanismes de revalorisation salariale concernent l'ensemble des professionnels du soin et de l'accompagnement en prenant en compte le métier exercé et non le type d'établissement dans lequel ce métier est exercé.

Aussi, elle lui demande, les mesures que l'État entend prendre pour valoriser les métiers de soignants et d'accompagnants dans le secteur de la santé et éviter le développement d'une médecine à deux vitesses.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion