par email |
M. Emmanuel Capus attire l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la situation des infirmiers anesthésistes diplômés d'État (IADE).
Les infirmiers anesthésistes diplômés d'État réalisent des soins spécifiques et des gestes techniques dans les domaines de l'anesthésie-réanimation, de la médecine d'urgence et de la prise en charge de la douleur. Impliqués depuis plusieurs décennies dans la prise en charge de l'urgence pré-hospitalière au sein des services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR), les infirmiers-anesthésistes proposent régulièrement l'évolution de leurs prérogatives dans le cadre des soins d'urgence. Ces propositions sont conformes à la politique de réorganisation de la réponse à l'urgence souhaitée par le Gouvernement.
Les standards universitaires appliqués à leur formation garantissent la qualité des connaissances théoriques et un haut niveau de pratique clinique. Si l'émergence des professions dites intermédiaires comme l'infirmier de pratique avancée (IPA) avec un cadre d'exercice élargi est positive pour l'accès aux soins de nos concitoyens, il est néanmoins nécessaire de clarifier les compétences de chacun.
De plus, les IADE sont les moins bien dotés par la revalorisation des traitements des accords du Ségur.
Aussi, il lui demande ce que compte instaurer le Gouvernement afin de reconnaître l'engagement de cette profession dans la lutte contre le Covid-19.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.