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Isabelle Raimond-Pavero
Question écrite N° 19985 au Premier Ministre.


Pénurie de sacs funéraires

Question soumise le 14 janvier 2021

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Mme Isabelle Raimond-Pavero attire l'attention de M. le Premier ministre sur la pénurie de sacs funéraires par les opérateurs funéraires du corps d'un patient considéré comme cas probable ou confirmé au Covid-19.

Si la fédération française des pompes funèbres (FFPF) et la confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie (CPFM) craignent un possible manque à venir sur les équipements de protection, elles se montrent en revanche rassurantes sur l'équipement en cercueils. Presque tous sont fabriqués en France, indique la déléguée générale de la FFPF, en écartant donc tout risque de pénurie. « À condition, nuance-t-elle toutefois, que les fabricants aient la main-d'œuvre nécessaire. »

Aujourd'hui, 90 % des cercueils sont fabriqués en France. Le marché est réparti entre plusieurs gros fournisseurs qui sont dans la capacité d'augmenter de 30 % leur production et qui pourront si besoin, réorienter leur gamme vers des produits essentiels pour pouvoir fabriquer rapidement et en plus grande quantité.

Un chiffre clairement établi, attendu par la profession, qui s'estimait sereine quant à la prise en charge des défunts atteints du Covid-19, avec un protocole sanitaire strict (masques, gants, combinaisons…), mais une pénurie de sacs mortuaires aurait déjà contraint des hôpitaux à envelopper les victimes du coronavirus dans des draps.

Le secteur des pompes funèbres affirme être en capacité de faire face à la hausse du nombre de décès provoqué par le Covid-19. Les professionnels s'inquiètent en revanche du manque de protection pour prendre en charge les morts victimes du virus.

Selon ce dernier, les inquiétudes des opérateurs de pompes funèbres se sont encore aggravées avec un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) publié mercredi 25 mars 2020. Annulant des recommandations du 18 février 2020, ce document permet que les proches d'un défunt du Covid-19 voient son visage avant la fermeture de la housse, possibilité qui n'était jusqu'alors pas permise.

De ce fait, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il pourrait prendre afin de rassurer les professionnels des opérations funéraires dans l'exercice de leur activité particulièrement délicate compte tenu du contexte sanitaire pour un approvisionnement sans rupture des housses funéraires.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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