par email |
Mme Jocelyne Guidez attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur les difficultés d'accès de certains jeunes à des écoles d'enseignement supérieur. En effet, dernièrement, elle a été interpellée par une famille sur ce sujet. Leur fils, autiste âgé de 18 ans, est en terminale baccalauréat professionnel technicien du bâtiment, spécialité assistant architecte. Ayant de bons résultats scolaires, il souhaiterait poursuivre ses études dans l'animation 2 D - 3 D. Cependant, la plupart des écoles offrant de telles formations sont des établissements privés hors contrat, ce qui rend impossible la présence d'auxiliaires de vie scolaire. D'ailleurs, celui-ci n'a pas été retenu dans une de ces écoles dans laquelle il avait passé un concours ; cette dernière ne prenant pas en compte sa situation spécifique. À ce jour, alors que la famille est en train de finaliser ses vœux dans parcoursup, le seul choix qui s'offre à eux, compte tenu des besoins nécessaires de l'enfant à respecter, est une structure située dans un autre département francilien. Or, l'enfant est dans l'impossibilité de prendre les transports en commun. Ses parents seraient ainsi obligés de déménager, ce qui ne serait pas sans conséquences sur le plan professionnel. L'égalité des chances s'arrête parfois où les inégalités de la vie commencent. Alors que le défi de l'inclusion est sans cesse rappelé par le Gouvernement, il convient de s'interroger s'il ne serait pas préférable d'envisager, pour ces jeunes, une simple admission sur dossier dans ces écoles sélectives, et de leur permettre également de bénéficier du maintien des assistants de vie scolaire. Sans évolution, c'est le rêve d'un jeune, à la fois brillant et motivé, qui va s'effondrer, et celui de sa famille. C'est pourquoi elle le prie de bien vouloir faire part de ses intentions en la matière.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.