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Mme Véronique Guillotin interroge Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le plan d'action pour renforcer la prise en charge de l'endométriose, annoncé le 8 mars 2019 et qui vise à améliorer la détection et le traitement de cette maladie qui touche 10 à 20 % des femmes. Malgré les apports de ce plan, plusieurs questions demeurent en suspens, notamment celle de la préservation de la fertilité. En effet, alors que 30 à 40 % des femmes touchées par l'endométriose rencontrent des problèmes d'infertilité, la conservation des ovocytes reste une pratique marginale dans le cadre de la prise en charge des patientes. En outre, malgré les conséquences de cette maladie sur la vie personnelle et professionnelle, l'endométriose ne figure pas sur la liste des affections de longue durée fixée par l'article D 322-1 du code de la sécurité sociale. Elle lui demande donc des précisions sur la position du Gouvernement sur ces sujets, et sur les moyens mis en œuvre pour faire de l'endométriose un domaine de recherche à part entière, qui permettrait l'élaboration d'un traitement médical et non seulement symptomatique.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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