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Mme Christine Bonfanti-Dossat attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation de la structure mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) du centre hospitalier agenais et plus généralement de la situation alarmante des urgences.
La situation budgétaire de la SMUR agenaise est critique : entre 2017 et 2018, un décalage substantiel de 800 000 euros a été observé. En outre, le centre hospitalier Agen-Nérac a perdu 2 millions d'euros en 2 ans, imputable à des problèmes d'uniformité dans les facturations. Au-delà des difficultés budgétaires, c'est l'organisation de la SMUR qui pose aujourd'hui problème. Environ 400 000 français admis aux urgences chaque année passent la nuit sur un brancard et sont facturés, à leur sortie, au même prix qu'un lit. Les conditions de travail sont considérablement dégradées : la pression exercée sur les praticiens hospitaliers s'amplifie et le taux de suicide chez ces derniers s'accroît avec, en deux mois, un nombre de suicide égal à celui de l'année 2018.
La situation lot-et-garonnaise est le reflet critique d'un contexte plus global au regard des différents mouvements de protestations exprimés ces dernières semaines. En effet, le système hospitalier dans son fonctionnement actuel est en saturation et il semble difficile aujourd'hui pour les médecins et services hospitaliers de garantir des prises en charge de qualité. Bien au contraire, le personnel hospitalier évoque même des « maltraitances » chez les patients. Il devient urgent de trouver des solutions pérennes et durables afin d'améliorer structurellement l'efficience de notre système de soins.
Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures envisagées par le Gouvernement afin de sortir la SMUR agenaise et l'ensemble des services hospitaliers du pays de l'état critique dans lequel ils se trouvent.
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