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Mme Laurence Harribey attire l'attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargée de l'industrie, sur l'avenir de l'industrie des tuiles et briques en France.
La réglementation environnementale 2020 (RE 2020) sur les constructions neuves prévoit des mesures salutaires pour la réduction d'émissions de CO2 des bâtiments. Si l'objectif d'une amélioration de la performance énergétique est nécessaire, cela ne doit pas privilégier une filière industrielle et en négliger d'autres.
L'industrie française des tuiles et briques s'interroge sur son avenir, face à l'objectif d'un recours massif au bois dans le secteur de la construction et à la mise en place d'une méthode de calcul dite « d'analyse de cycle de vie dynamique » qui ne fait pas l'unanimité au sein des professionnels du bâtiment. De ce fait, cette filière craint un impact négatif sur son activité, sur la formation et les emplois liés aux métiers de la terre cuite, mais aussi chez les artisans et entreprises de maçonnerie et de couverture.
Au vu des doutes et préoccupations de cette industrie, pourvoyeuse de milliers d'emplois sur les territoires, elle lui demande des clarifications sur la RE 2020 et sur les conséquences que cela peut avoir sur les différentes industries du secteur de la construction.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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